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LARYNX AND CLAW reviewed in NEW NOISE magazine by Yannick Blay.

Une belle chronique sur le dernier album de LARYNX AND CLAW (Snowbones and Baconfields) 
par that fine fellow Yannick Blay dans NEW NOISE magazine (France):

"Larynx and Claw, ex-The Umbilical Chords, soit un duo franco-anglais évoluant entre folk malade et post-punk vénéneux. Ici la voix chamanique du Mancunien Scott Batty se confronte à la guitare électrique d'Alexandre Garcia. 
Une voix insidieuse et rampante donc, souvent incantatoire et parfois âpre et belliqueuse. Tout comme la guitare, du reste, rarement caressante dans le sens du poil et plus souvent étouffante ou dangereuse, pouvant même infliger de profondes blessures auditives, tels de violents coups de fouet. De fait, difficile d'écouter un tel disque d'une traite. 

Épuré à l'extrême, totalement à fleur de peau et sans le moindre artifice, 'Snowbones and Baconfields' (qui fait la suite à 'The Ear Watches, The Eye Listens' paru en 2014) finit par lasser, à importuner même, jusqu'au dégoût. Car il faut une sacrée force de caractère pour accepter de subir ces litanies atrabilaires près de 45 minutes durant, malgré la fascination exercée par les deux musiciens. Mais pris séparément, certains titres (voire tous, en fait!) se révèlent absolument fascinants, envoûtants et déchirants. C'est le cas de "De-as -ra", au chant proche du mantra, à la fois plaintif et menaçant, tandit que la guitare saigne autant qu'elle égratigne. On pense souvent à Enablers, groupe Californien à la poésie urbaine comparable à celle du duo griffu. Larynx And Claw se fait plus agressif (l'excellent "Tete Offensive"), il frappe aussi fort que Swans. En fait, à l'écoute de ce morceau, on imagine un Micheal Gira, seul à la guitare, exécutant rouge de colère un de ses titres le plus violents. Tel un cowboy de l'apocalypse, Scott fait preuve du même charisme effrayant! 

(Yannick Blay 2018)

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An insightful 'live' review by Hans Gossmann, Germany 2017
(@Waggon, Offenbach):


Shouts And Prayers From a Different Space - Larynx And Claw

Strong built, shaved head, wearing black flip-flops, a black and grey checkered shirt, and black trousers. At first sight this is working class at it's best!

Scott Batty, a man from Manchester, artist and musician, presents a different kind of music. Alexandre Garcia, his comrade from Paris on guitar and effects, is doing an excellent job.

They met in Paris and have been doing their poetic musical performances together for some years now.
This lad from up north takes us away from all our normal listening habits. He prays to an unknown god and shouts at us, through us, the audience, in a way that one might think he'd just escaped from the most violent torture and wants to get rid of the pain he is still suffering from by screaming out loud.
In between - and most important! - he delivers poetry that is really worth listening to. Melancholic, dramatic, sentimental and POWERFUL. My favourite song is 'Bandages and Jewellery'.

His dramatic facial expressions, with eyes almost popping out from their sockets when he is staring at us, delivers a fascination we can hardly escape. The cable of his microphone is wound tight around his arm like the phylacteries of a praying jew.

He stands ON rather than IN his flip-flops and swings back and forth like those who have been hospitalized for years in an asylum. He captures our attention in a way we cannot escape. It's almost like those forbidden moments in childhood,when you can't quite make out whether it's good or not so good for you, but you keep on looking and listening.

Larynx And Claw - a rather unusual name for a band, but even more unusual is the sound, particularly the lyrics and the way they are presented by this power plant named Scott Batty. His words underlined the fury of his performance plus the musical brilliance of Alexandre Garcia, making this evening an unforgettable moment.

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Magazine: +JAZZ No40 / Madrid (2015)

Potent article in +JAZZ magazine (Madrid, Spain) by Elias Vivas, who explores the history and development of Dark,

Avant garde music, and features, amongst others: LARYNX AND CLAW, BOULEZ, ZAPPA, STOCKHAUSEN AND JOY DIVISION.
(In Spanish).

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Radio

- 11th January 2018 on 'AT RADIO' . "Showcasing the best in underground, indie and electronic music". Indeed.(Manchester, Uk) 10pm-12pm, hosted by Bob Osborne http://atradio.online

- 20th November 2017 on Radio Wroclaw Kultura (Poland): "Iron bubble" + "Darlington" + "Unholy poses" 
(Thanks to Andrzej Jozwik and Urszula Andruszko) http://www.radiowroclawkultura.pl/#home

- 19 Tuesday , 2013 "Varicose and Vain" by The Umbilical Chords played on Salford City Radio, The Punk Show with SD 47, 
presented by Stephen DOYLE, (10pm-midnight).


(Salford City radio 94.4FM /http://www.salfordcityradio.org)

- 26 Jan 2012 'De-as-ra' on Radio Aligre presented by Eugenie BARBEZAT.
/http://aligrefm.org

- 25 Jan and 1st Feb, 2012 "Evil idle" + "One cool panther" by The Umbilical Chords played on Salford City Radio, 
SD's Sonic Diary, presented by Stephen DOYLE.

- 18 Jan , 2012 "One cool panther" by The Umbilical Chords played on Salford City Radio, Aural Delights, 
presented by Bob OSBORNE.

(Salford City radio 94.4FM / http://www.salfordcityradio.org)

- November 2011, on France Culture, broadcast 'Mauvais Genres' presented by Pacôme THIELLEMENT : Primus, Secret chiefs 3 and The Umbilical Chords 'Sex friend'. http://www.franceculture.fr/programmes 

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Interview by COOL MANCHESTER (2012)

Click here:

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Interview by Gasp on the net "Et l'Hiver dansait autour D'un Feu"

Click here:

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Larynx and Claw : Snowbones and Baconfields

Succédant à The Ear Watches, The Eye Listens paru en 2014 , ce nouveau recueil de mots électriques replonge l'auditeur dans l'univers du poète et peintre Scott Batty. Moments solitaires dans les replis intimes de la conscience, l'art minimal de Larynx and Claw ne tarde pas à nous hypnotiser, gommant nos fragiles empreintes sur les chemins de traverse de nos existences. Des spoken words accompagnés par les cordes d'Alexandre Garcia, guitare/basse qui nous cinglent de leurs câbles en voltage suspendu, prégnant et affûté, le théâtre de nos tourments n'attend plus que notre timide apparition.

La tension porte le masque d'un calme étrange, les paroles tombent telles des larmes de sang, un sang gelé ; les mélodies parfois décrivent un peu la silhouette lointaine d'un marcheur (« Unholy poses ») ou soutiennent un ton plus énervé et direct (« Tête offensive »). Des premiers plans rapprochés de Iron Bubble à l'atmosphère angoissante de A quiet Place to Dance , le duo nous égare dans ses mystérieux paysages (ceux de Darlington ou de Ghost of a Dream découpent de précieuses lignes sur l'horizon) .

Un livre de présences posé au centre d'une vaste salle des pas perdus complètement déserte, voilà un peu ce que pourrait être ce nouvel opus.

Gasp, décembre 2017

Click here:

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Et l'Hiver dansait autour d'un Feu
Review of our first album "The Ear Watches, The Eye Listens" by Gasp Le Bossu


Larynx And Claw (ex-The Umbilical Chords) est un concentré d'émotion qui libère d'étranges parfums; ça nous monte lentement dans le corps et la tête, le vertige s'installe à hauteur d'une rampe de cordes qui nous balance des chocs électriques, et la gueule du poète nous déchire les nerfs simplement, férocement, avec rage et amour, sans jamais lâcher prise !
Le poète fou, c'est Scott Batty, l'homme derrière les mots projetant rêves et démons sur une portée vocale dont l'aura nous encercle, charisme relayé par le jeu hypnotique d'Alexandre Garcia (alias Le Hibou, géniteur des projets stimulants que sont, entre autres, Mutation Urbaine et Chronique Nocturne) dont les guitares nous parlent d'instants allongés à l'infini, regards mutiques scrutant dans un miroir le ralenti de leur chute irréversible...

L'oreille observe à ce carrefour en appelant autant à la musique qu'à une certaine forme de théâtre, ça me fait penser à ces diables errants conteurs d'histoires, pourvoyeurs de magie et de visions et traînant dans leur sillage leur destinée maudite, adorés et craints par les foules.
Quant à l'oeil, il opère la relecture des sons en marge des paroles, annotations frénétiques dans l'antre informel d'un cold rock frôlant un certain psychédélisme et jetant volontiers quelques traces sur les routes d'une folk en transe, insaisissable, d'un autre monde.

Ce premier album, c'est l'air que l'on respire en hiver, âpre et délicieux, cinglant la poitrine, en spoken words de givre et de feu, en ivresse créative qui s'élève au-dessus de l'horizon, il faut savoir se laisser porter par ce minimalisme à la calligraphie à la fois souple et tendue, et dont le visuel (réalisé par Scott Batty) évoque un Odilon Redon dévoré par la fièvre, bien dans l'esprit de cette poésie sombre et torturée à savourer jusqu'à la dernière note.
             
Gasp

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LARYNX AND CLAW (ex-The Umbilical Chords)

Peintre, poète, chanteur, Scott Batty traverse les forêts urbaines, traque les esprits-animaux dispatchés dans l'atmosphère, adopte les esprits-enfants, et les capture dans des petites bouteilles qu'il rapporte jusqu'a à son atelier pour les réinjecter ensuite dans des tableaux ou des chansons. C'est un art de la miniature magique : le mystère s'épiphanise dans des nuances de bleu et de noir, de belle éclopées émergent, leur sourire plein d'une puissance amère. Et dans ses chansons, c'est Paris ou Londres qui apparaissent comme une jungle d'affects en souffrance, des temples d'indigènes malades qu'il va falloir impérativement soigner.

Récemment, Scott Batty s'est associé à Le Hibou pour former un nouveau groupe, The Umbilical Chords. Scott écrit et chante,Le Hibou fait les programmations informatiques et la basse. La musique est sourde, suspendue, comme un orage qui n'éclate pas mais pèse sur le jour de tout son poids. Les chansons sont sèches et répétitives : Sex friend, Evil idle, Animals and children, Ceux qui suivaient les concerts du groupe qui précédent de Scott Batty, The Art of the Skinlessness, connaissent sa présence incroyable de cabaretier chamanique. Ils savent que Scott Batty, sur scène, est à la fois criminel, médecin, sage, grand frère, et enfant fou. 

The Umbilical Chords joue le 15 novembre 2011 au Rigoletto (337 rue de Belleville 75020) à 20h avec Geste et Avenge Thee and Naime.


Pacôme Thiellement

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LARYNX AND CLAW (ex-The Umbilical Chords) parue dans le fanzine Toulousain "Trip Tips" écrit par Bertrand Redon (2011) 

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Dès les premières secondes, The Umbilical Chords nous projettent par le biais de fields recordings dans un monde de nuit étrange, 

une mise en scène aux formes à peine devinées dans le noir, et où les sons sont étouffés. Il faut voir les tableaux de Scott Batty, moitié de ce duo étrange et pénétrant évoluant entre Manchester et Paris. Dans ces peintures-collages, des silhouettes spectrales y évoluent dans une noirceur épaisse, des formes étirées et démembrées gagnent au change de leurs bras et jambes une nouvelle poésie des corps auprès de Nietzsche, de Giacometti. 

Il participe notamment à une exposition, Autoportraits, qui compte aussi Robert Crumb.

 

C’est avec le même magnétisme, la même fascination pour les corps et la confrontation physique que le duo parvient à provoquer quelque chose qui ressemble à une puissante inspiration, se dérivant des sources post-punk que patronne le groupe américain Swans et de psychédélisme sombre, ou des schémas en apparence mornes et répétitifs gagnent une profondeur inattendue. Accompagné par Le Hibou (Basse, effets sonores, arrangements), capable d’ambiances parfois menaçantes et toujours oniriques, Scott Batty brille par le choix de ses mots. Avec une pointe d’humour, qui sera imprescriptible, voire indécelable pour certains, sa poésie obsédante semble se baser sur la répétition d’images mentales, créant un mantra qui à force de travail sur les textures, les intonations. « Sex friend you never disappoint/Always good for a giggle », entonne t-il sur Sex Friend d’une voix qui, par des moyens inavouables, insinue la bonne humeur. Comme s’il avait choisi de disséquer les instants même qui provoquent nos sentiments, de les remettre en évidence, dans leur ambivalence, en les travestissant.

 

Le chroniqueur culturel Pacôme Thiellement, les a déjà repérés et a passé sur France Culture Sex Friend aux côtés de titres par Primus

et Secret Chiefs 3. Dans un long article qu’il a consacré au travail de Batty, il dira : « Scott Batty est un poète. Tous ceux qui ont le plaisir de partager certains moments de vie avec lui, ceux qui ont la joie d’être ses amis, le voient sans cesse à l’affût, cherchant instinctivement les rapports entre des images, des mots, des sons, des personnes, décollant et recollant le monde : retrouvant des rapports, réinventant, sans cesse, l’instant, avec une faim gigantesque.»

 

Ou encore : « Dans ses textes, moins nombreux que ses images mais cependant capitaux, Scott ne cesse de rechercher la signification de ce qu’il voit en image. Pourquoi voit-il ça ? Qu’est-ce qu’un artiste ? Que doit-il faire ? Que doit-il vivre ? Que doit-il montrer ? L’éthique de Scott Batty est contenue partiellement dans un texte poétique proche du manifeste et qui s’appelle The Art of Skinlessness (qui est aussi

le nom d’un autre des ses projets musicaux précédent). Ici, il explique son art, l’art d’être sans peau, "à vif", entièrement perméable aux émotions qui traversent le réel, sacrifié au réel, comme un "fantôme affamé" de théâtre kabuki. L’artiste est une sorte de chaman urbain, un modulateur d’énergie. C’est un guerrier : il traque les émotions, nourrit toutes celles qui dévient, toutes celles qui tombent. »

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